L'oeuvre Postures (de l'introspection à la délocalisation) est composée de deux éléments présentés côte-à-côte : le premier montre l’ile Saint-Pierre, sur le Lac de Bienne en Suisse. C’est là que le philosophe et essayiste Jean-Jacques Rousseau a trouvé refuge et le bonheur en 1765. Le second élément présente une vue depuis l'intérieur du Panoscope, le système de projection immersive développé par Courchesne pour son propre travail.

Les réflexions de Courchesne sur l'immersion visuelle l'ont conduit à Rousseau et à certains de ses contemporains de la fin du 18e siècle. Alors que Rousseau, dans son livre Les Confessions, donnait naissance au « sujet introspectif », Barker et De Saussure développaient indépendamment les premières techniques d'imagerie panoramique. Les deux « postures » sont ainsi présentées comme des nids. L'un est destiné au sujet introspectif de Rousseau et l'autre, est donné en exemple d'un sujet délocalisé contemporain dans un Panoscope de Courchesne.

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The work Postures (from introspection to delocalization) is composed of two elements presented side by side: the first shows the island of St. Peter's on Lake Biel in Switzerland. This is where the philosopher and essayist Jean-Jacques Rousseau found refuge and happiness in 1765. The second element presents a view from inside the Panoscope, the immersive projection system developed by Courchesne for his own work.

Courchesne's reflections on visual immersion led him to Rousseau and some of his contemporaries at the end of the 18th century. While Rousseau, in his book Les Confessions, gave birth to the "introspective subject", Barker and De Saussure independently developed the first panoramic imaging techniques. The two "postures" are thus presented as nests. One is intended for Rousseau's introspective subject and the other is given as an example of a contemporary delocalized subject in a Panoscope by Courchesne.