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[Texte en français ci-dessous]

 

Marie-Jeanne Musiols Praxis lässt sich in einem historischen Kontinuum an der Schnittstelle von Fotografie und Elektrizität verorten – angewandt auf die Erforschung von Pflanzen. Ihre Untersuchungen könnte man als eine Art erste Energiebotanik bezeichnen, mit der sie in die Fußstapfen der Pionierin Anna Atkins (1799–1871) und ihren Cyanotypien von Algen und Farnen tritt. 

 

Seit 1994 hält Musiol die strahlenden Abdrücke zahlreicher Arten aus dem Laurentianischen Wald (Quebec) fest. Mit einem kameralosen Verfahren, das dem Fotogramm ähnelt, werden die Reaktionen der Pflanzen durch deren direkten Kontakt mit dem Film in einem elektromagnetischen Feld aufgezeichnet.

 

Mit ihren elektrodynamischen Fotogrammen untersucht sie sowohl die Vielfalt der Pflanzenwelt als auch ihre Reaktivität und bietet eine transformative Vision des Universums an, in dem Materie und Licht koexistieren. Die Künstlerin lenkt unseren Blick auf die porösen Oberflächen von Pflanzen, in denen flüssige und entmaterialisierte Materie Informationen aus komplexen Lichtnetzwerken verarbeitet.

 

 

Seit 25 Jahren werden die Werke von Marie-Jeanne Musiol in Museen und Galerien in Europa, Asien, den Vereinigten Staaten und Kanada gezeigt. Ihre Installationen und Videos wurden unter anderem im Palais de Tokyo (Paris) und im Maison européenne de la photographie, im ZKM (Karlsruhe), im TENT Rotterdam, im Ludwig Museum (Budapest), in der Neuen Tretjakow-Galerie (Moskau), bei Photon+ Techno Art (Taipei) und in der Oakland University Art Gallery (Rochester) gezeigt. Ihre Fotos und Lichtarbeiten wurden auch im Musée national des beaux-arts du Québec, im Montréal Museum of Fine Arts, im Canadian Museum of Nature, im Prefix Institute of Contemporary Art (Toronto) und jüngst in der National Gallery of Canada ausgestellt.

 

Musiols Werke sind in mehreren Sammlungen vertreten: Art Gallery of Ontario, Bibliothèque nationale de France, Stadt Ottawa, Global Affairs Canada, Montréal Museum of Fine Arts, Musée national des beaux-arts du Québec, Museum of Fine Arts Houston, National Gallery of Canada, ScotiaBank und TDBank.

 

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La pratique de Marie-Jeanne Musiol s’inscrit dans une continuité historique à l’intersection de la photographie et de l’électricité appliquées à l’étude des végétaux. Elle élabore ce qui pourrait être une première botanique énergétique, dans le sillage des cyanotypes d’algues et de fougères réalisés par la pionnière Anna Atkins (1799-1871). 

 

Depuis 1994, Musiol capte les empreintes rayonnantes de nombreuses espèces provenant de la forêt laurentienne (Québec). Au moyen d’un procédé sans caméra qui s’apparente au photogramme, leurs réactions sont enregistrées par contact direct sur film au cœur d’un champ électromagnétique.

 

Ses photogrammes électrodynamiques, qui explorent à la fois la diversité du monde végétal et sa réactivité, donnent une vision transformatrice de l’univers où la matière et la lumière cohabitent. L’artiste dirige notre regard sur les frontières poreuses du végétal - une matière fluide et dématérialisée qui est traversée par l’information des réseaux lumineux.

 

Les oeuvres de Marie-Jeanne Musiol sont présentées depuis 25 ans dans les musées et les galeries d’Europe, d’Asie, des États-Unis et du Canada. Ses installations et ses vidéos ont figuré entre autres au Palais de Tokyo (Paris) et  à la Maison européeenne de la photographie, au ZKM (Karlsruhe), à TENT Rotterdam, à Photon+ Techno Art (Taipei) et à la Oakland University Art Gallery (Rochester). Ses photos et ses oeuvres lumineuses ont aussi été exposées au Musée national des beaux-arts du Québec, au Musée des beaux-arts de Montréal, au Prefix Institute of Contemporary Art (Toronto), et plus récemment au Musée des beaux-arts du Canada.

 

Ses œuvres font partie de plusieurs collections : le Musée des beaux-arts de l'Ontario, la Bibliothèque nationale de France, la Ville d'Ottawa, Affaires mondiales Canada, le Musée des beaux-arts de Montréal, le Musée national des beaux-arts du Québec, le Musée des beaux-arts de Houston, le Musée des beaux-arts du Canada, la Banque Scotia et la Banque TD.

 

La galerie reconnaît l'aide financière du gouvernement du Québec par l'entremise de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) pour ce projet.